Bruno Housset répond à 5 questions sur les missions de la Fondation du Souffle

NatéoSanté, référence française de la qualité de l’air intérieur (QAI), s’investit depuis 2021 auprès de la Fondation du Souffle, avec laquelle nous partageons de multiples intérêts. Notre mission « agir pour la santé de tous » prend ici tout son sens et revêt un aspect très concret : un engagement pour soutenir le combat contre les agresseurs du souffle et sensibiliser sur le lien évident qui existe entre mauvaise qualité de l’air et maladies respiratoires.

Il était donc essentiel pour nos équipes de se rendre à la Fondation afin d’en apprendre davantage sur son quotidien. Comment mène-t-elle ses missions de sensibilisation et de lutte contre les agresseurs du souffle et les maladies qui en découlent ? L’opportunité également de passer un moment privilégié avec le professeur Bruno Housset, pneumologue et président de la Fondation du Souffle.

Pouvez-vous nous rappeler quelles sont les principales missions de la Fondation du Souffle ?

« Elles sont au nombre de trois. D’abord, il y a l’aide sociale, qui consiste à aider les sujets qui sont dans une situation précaire de façon transitoire, qui souffrent de maladies respiratoires. Ensuite, nous avons une mission d’information et de sensibilisation du grand public sur les maladies respiratoires, leurs causes, comment on peut les prévenir et les traiter. Et puis, notre dernière mission, qui n’est pas des moindres, consiste à financer la Recherche et améliorer la connaissance et la compréhension des maladies respiratoires et de leurs traitements. »

Comment sont financées les actions de la Fondation ?

« Les actions de la Fondation du Souffle sont essentiellement financées par nos donateurs : le grand public et nos mécènes. »

Selon vous, quels sont les enjeux de santé liés à la qualité de l’air intérieur ?

« Concernant les particules, les plus fines peuvent passer la barrière alvéolaire, rentrer dans le sang et avoir des effets systémiques. C’est une des raisons pour lesquelles la pollution tue. D’une part, par les maladies respiratoires et d’autre part, par les maladies cardiovasculaires. On sait que les personnes qui souffrent déjà de maladies respiratoires chroniques, tels que les asthmatiques, les insuffisants respiratoires, celles atteintes d’une BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), sont particulièrement sensibles et vulnérables à la pollution. Il est donc extrêmement important de s’intéresser à la pollution intérieure. »

Suite au contexte pandémique, pensez-vous que les enjeux de qualité de l’air intérieur ont évolués ?

« Oui, de façon importante, puisqu’initialement on pensait que c’était essentiellement les gouttelettes qui étaient projetées, lorsque l’on parle par exemple. En fait, on s’est rendu compte qu’il pouvait y avoir transmission du virus par aérosol : il peut être transporté à distance. Cela signifie que, dans les locaux, il est essentiel de s’intéresser au renouvellement de l’air et à la ventilation à l’intérieur des espaces. »

Quel sens a pour vous l’engagement de NatéoSanté à vos côtés ?

« Avec NatéoSanté, nous partageons des objectifs communs, notamment, permettre à nos concitoyens de respirer un air pur avec des poumons sains. Il faut savoir que la Fondation reste indépendante ; l’engagement de NatéoSanté à nos côtés est extrêmement important pour nous. »