Qualité de l’air au travail : entre santé publique, productivité et QVT

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Peut-on lier Qualité de l’air intérieur et Qualité de vie au travail ? Oui… si l’on part du principe que l’air c’est la vie, tandis que la considération de la santé en milieu professionnel est l’une des composantes de la QVT en entreprise.

Mesurer taux de CO2 et particules fines pour anticiper, aérer et ventiler, utiliser un purificateur d’air en complément pour détruire les polluants, l’optimisation générale de la QAI dans les bureaux, open-spaces et tout espace individuel ou collectif sont désormais des enjeux forts pour les organisations. D’autant plus à l’heure des défis liés aux transitions RSE et aux enjeux de recrutement.

La QAI, tout comme l'aménagement des espaces de travail et le confort, font partie de la QVT
La QAI, tout comme l’aménagement des espaces de travail et le confort, font partie de la QVT

Avec la fin du télétravail généralisé en février 2022 et le retour dans les bureaux, au terme d’une longue période Covid-19, les attentes des salariés ont évolué. Le confort des espaces de travail, individuels ou partagés, étaient déjà des facteurs dont la prise en compte s’était amorcée en France avant la pandémie.

Ils le sont désormais de façon encore plus prégnante, en y incluant souvent la rassurance sanitaire, pour toute organisation attachée – avec conviction – au bien-être de ses collaborateurs et, par extension, à sa marque employeur.

Portée par un mouvement de fond autour de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), dont les cinq piliers mêlent notamment social et environnement, l’intégration de la Qualité de Vie au Travail dans un tel processus repose d’abord sur la capacité de chaque structure à faire sienne l’approche selon ses spécificités.

Cela autour de trois entrées principales qui fixent le cadre :

  • Conditions d’emploi et de travail, dont la santé, intégrant les risques professionnels et la qualité de la prévention
  • Capacité d’expression et d’action
  • Contenu du travail

Comme le titre NatéoSanté dans son livre blanc consacré à la Qualité de l’air intérieur dans le tertiaire, « l’invisible est devenu un enjeu de santé et d’accueil en entreprise ». Quelques chiffres à l’appui pour faire le lien avec une démarche QVT :

Des valeurs à considérer à l’aulne du caractère vital de l’air, avant même l’eau, quand une personne en respire en moyenne 15000 litres par jour !

Mesure de la qualité de l’air intérieur et lien avec la performance cognitive

Les effets d’une mauvaise qualité de l’air au travail ont donné lieu à plusieurs études. L’une d’entre elles, parmi les plus récentes, a été publiée en septembre 2021 par l’école de santé Harvard T.H Chan School of Public Health.

Elle met en évidence les effets d’un air intérieur pollué sur les performances cognitives.

Le travail de recherche a duré un an via le suivi de plus de 300 personnes, âgées de 18 à 65 ans, dans 6 pays et 40 immeubles de bureaux, avec une présence sur site au moins trois jours par semaine.

Des études démontrent le lien entre qualité de l'air intérieur et performance cognitive
Des études démontrent le lien entre qualité de l’air intérieur et performance cognitive

Chaque participant à l’enquête de terrain évoluait ainsi au quotidien dans un environnement sous le contrôle en temps réel des niveaux de :

  • Particules fines PM2.5 et PM10
  • CO2
  • Température
  • Humidité

Si les PM2.5 et le CO2 dépassaient un seuil pré-déterminé, le « sujet » devait passer deux tests cognitifs depuis une application mobile dédiée.

« Les résultats montrent que les augmentations des niveaux de PM2,5 étaient associées à des réductions aiguës de la fonction cognitive », résume Jose Guillermo Cedeño Laurent, l’auteur principal des travaux, cité par l’AFP.

« C’est la première fois que nous observons ces effets à court terme chez de jeunes adultes. L’étude a également confirmé l’impact négatif des faibles taux de ventilation sur la fonction cognitive. Dans l’ensemble, l’étude suggère qu’une mauvaise QAI affecte la santé et la productivité bien plus que ce que nous avions compris auparavant. »

Surveillance de la QAI, aération, ventilation et purificateur d’air professionnel pour un dispositif complet

Si l’on se fie au dernier Baromètre 2022 de l’engagement des marques (saison 3), réalisé par Cision, « 89% des engagements choisis et portés par les entreprises concernent les pratiques internes écologiques et… 70% le bien-être des salariés ». Ce qui en fait le premier levier.

Comment améliorer la qualité de vie au travail ? Sur le volet santé, dans le cadre normal des activités sans pollution spécifique, la règle pour nombre des activités classiques de service, une qualité de l’air intérieur détériorée est source reconnue de maux de tête ou migraines, d’irritations possibles des yeux, d’éternuements (et bien plus de désagréments pour les allergiques en période de pollens), de fatigue.

Une mauvaise qualité de l'air intérieure entraîne des troubles de la concentration, des maux de tête, de la fatigue, etc.
Une mauvaise qualité de l’air intérieure entraîne des troubles de la concentration, des maux de tête, de la fatigue, etc.

L’installation d’un détecteur de qualité de l’air intérieur est un premier pas pour suivre le taux de CO2 (indicateur de confinement en période Covid-19), les particules fines… L’article “Espaces de travail : pourquoi améliorer la qualité de l’air intérieur” de NatéoSanté, rappelle la réglementation, les seuils admis ainsi que les principaux polluants recensés dont les Composants Organiques Volatils (COV) qui peuvent être émis par les matériaux de construction des bâtiments, les mobiliers, les fournitures, les encres des imprimantes…

La capacité à rendre visible l’information auprès du personnel est à considérer : qu’il s’agisse d’un affichage LED ou, par exemple, de l’envoi automatisé d’une alerte par messagerie collaborative en cas de dépassement d’un niveau d’alerte comme celui des 800 ppm de CO2.

En allant plus loin, le recours à l’open data permet d’anticiper – tel un scénario de pollution extérieure aux particules fines selon l’ensoleillement, le vent… – en croisant les données actuelles avec celles du passé.

La deuxième étape est connue :

  • Aérer pour renouveler l’air, si le local le permet (fenêtres)
  • Ventiler mécaniquement (VMC à simple ou double flux) pour réduire la concentration en CO2 et le taux d’humidité, diluer les polluants… mais ils ne seront pas annihilés !

Avec le renfort d’un purificateur d’air HEPA, en troisième étape, le dispositif est complet : les polluants sont captés, filtrés et détruits pour assurer un air sain aux occupants des lieux. Là encore, le partage de la donnée peut s’avérer primordial pour entretenir la rassurance générale dont l’aspect sanitaire est désormais ancré en chacun de nous.

Un purificateur d'air professionnel éliminera de l'air intérieur les différents polluants
Un purificateur d’air professionnel éliminera de l’air intérieur les différentes sources de pollution

Assurer une bonne Qualité de l’air intérieur parmi les enjeux de la Qualité de vie au travail

En admettant donc que les solutions d’amélioration de la QAI ont un effet immédiat sur la QVT, le recours à des purificateurs d’air professionnels Made in France, éco-conçus et garantissant l’innocuité, comme ceux développés et produits par NatéoSanté, renforcera aussi le sens et l’impact pour l’employeur vis-à-vis de ses parties prenantes.

Au-delà de la performance individuelle, source de performance collective (préservation du capital santé, respect de la concentration…), dans un contexte de marché du travail parfois tendu, selon les métiers – comme la tech –, la mise en œuvre d’un processus global d’optimisation de la qualité de l’air au travail renforcera la fidélisation des salariés. Gagnant, gagnant !

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