Rentrée scolaire : les efforts pour la qualité de l’air intérieur dans les ERP sont-ils à la hauteur des enjeux de santé publique ?

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En France, l’attention du public et des autorités en matière de gestion des risques liés à l’air s’est affirmée après deux années de pandémie. Cependant un long chemin reste encore à parcourir.

Si bien manger et bien boire pour préserver sa santé semblent couler de source, la ressource vitale première, l’air (nous en respirons chaque jour 15 000 litres), pour sa part, reste en retrait des préoccupations. Il est clairement nécessaire de faire naître une culture forte autour de sa qualité.

Pour rappel, de nombreuses études prouvent que bon nombre d’établissements recevant du public (ERP) se trouvent loin des attentes réglementaires et des seuils recommandés. Dans le même temps, celles-ci corroborent que la mise en place des bonnes pratiques en matière de gestion de l’air intérieur a des effets bénéfiques sur la santé.

En cette nouvelle rentrée scolaire, quel est le niveau de prise de conscience de l’enjeu de santé publique que représente la qualité de l’air intérieur (QAI) ?

À la poursuite de la qualité de l’air intérieur dans les ERP

La surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant du public sensible est imposée aux crèches, écoles maternelles et élémentaires depuis janvier 2018. Elle a ensuite été élargie aux collèges et lycées le 1er janvier 2020.

Elle contraint les ERP à une veille obligatoire des moyens d’aération, au contrôle et à l’application de gestes simples ainsi qu’à la mise en place de plans d’actions autour de trois polluants : le formaldéhyde, le benzène et le CO2. Un premier pas essentiel pour protéger le jeune public, plus sensible par son métabolisme en phase de développement (systèmes respiratoire et immunitaire). Cet aspect réglementaire doit désormais se suivre de faits

“Pour répondre aux enjeux de santé publique, la maîtrise de la qualité de l’air intérieur nécessite plus que jamais de déployer l’ensemble des outils et des moyens techniques dont nous disposons.”

Thierry Ricci, président fondateur de NatéoSanté
Thierry Ricci, président fondateur de NatéoSanté
Thierry Ricci, président fondateur de NatéoSanté

Thierry Ricci, président fondateur de NatéoSanté, alerte sur les enjeux sanitaires liés à la QAI : “Pour répondre aux enjeux de santé publique, la maîtrise de la qualité de l’air intérieur nécessite plus que jamais de déployer l’ensemble des outils et des moyens techniques dont nous disposons. Risques pandémiques accrus, pics de pollution plus fréquents et plus forts liés au changement climatique, concentration démographique, zoonose… L’air est devenu un enjeu prioritaire, comme le rappelait très justement Emmanuel Macron à Marseille lors du second tour de l’élection présidentielle.”

L’annonce “d’un effort massif de purification de l’air dans les écoles, les hôpitaux, les maisons de retraites, les lieux publics” par le Chef de l’État n’était alors pas restée lettre morte.

Une tribune menée par des parents, des scientifiques et des acteurs de la lutte contre la Covid-19, s’en était fait l’écho. Elle soulignait que la purification de l’air demeurait la mesure incontournable de “la prévention combinée” pour lutter contre les transmissions de virus par aérosol.

Appelant à un plan ambitieux pour l’aération, à la hauteur des enjeux sanitaires et économiques, présents et futurs, et considérant l’accès à un environnement sûr comme un droit humain fondamental, les signataires de la tribune s’émouvaient au passage du retard de la France et de l’insuffisance du budget alloué par l’État pour les 60 000 établissements scolaires.

Heureusement appuyés par certaines régions françaises, certains d’entre eux ont, tout de même, pu profiter de subventions dédiées à la mise en place de moyens de contrôle du CO2 et de purificateurs d’air professionnels. Si la Région île de France continue, à ce jour, de subventionner les collectivités à hauteur de 20 000€, les dispositifs publics se tarissent malgré des résultats probants enregistrés par les études menées et en dépit des recommandations des organismes internationaux tels que l’OMS.

Du bon sens aux études : l’évidence des bienfaits des purificateurs d’air

Anaïs Guyomarc'h, directrice des opérations chez NatéoSanté, revient sur les conclusions de son étude sur l'efficacité des purificateurs d'air en situation réelle dans les écoles
Anaïs David-Guyomarc’h, directrice des opérations chez NatéoSanté, lors de l’audition à l’Assemblée Nationale

NatéoSanté, sûr de l’efficacité de ses purificateurs d’air professionnels et engagé pour l’amélioration de la qualité de l’air depuis ses débuts en 2009, avait naturellement répondu positivement à l’appel de l’Office Parlementaire d’Évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST).

Ainsi, en novembre dernier, seul concepteur et fabricant de purificateurs d’air professionnels à avoir été consulté, NatéoSanté a pu revenir sur les bénéfices à tirer des équipements d’épuration de l’air dans la lutte contre la transmission du coronavirus dans les milieux confinés.

L’étude dédiée a démontré l’impact d’une concentration élevée en CO2 dans les salles de classe sur les élèves. À l’origine de pertes d’attention, voire de somnolence, des taux élevés de dioxyde de carbone ont été enregistrés lors des périodes de cours, ceux-ci atteignant jusqu’à trois fois le seuil conseillé, soit 3000 ppm.

La présence de capteurs de CO2 et les alertes émises par ces dispositifs permettent d’adapter les conditions de l’environnement des classes en incitant à l’aération des espaces. 

Rentrée scolaire 2022, les ERP doivent surveiller la QAI pour préserver la santé des élèves et du personnel
La QAI dans les établissements scolaires doit faire l’objet d’une surveillance et d’actions d’amélioration

“Combinés, les capteurs de CO2 et les purificateurs d’air s’instaurent comme des outils collectifs de protection du public car ils répondent au besoin de surveillance et de maîtrise de la qualité de l’air intérieur. La lutte contre la pollution de l’air intérieur présente également un double intérêt d’un point de vue de santé publique. En effet, une mauvaise qualité d’air fragilise les voies respiratoires, ce qui favorise les contaminations par virus et, d’autre part, les particules de pollution faciliteraient le déplacement dans l’air des micro-organismes, comme les bactéries et les virus.”

Thierry Ricci, président fondateur de NatéoSanté

Les analyses se multiplient et vérifient toutes les effets bénéfiques de l’usage de purificateurs d’air professionnels en intérieur, à la fois sur les particules fines PM10 et PM2.5, les Composés Organiques Volatils (COV) ou encore les micro-organismes (dont les coronavirus).

Par exemple, l’étude scientifique menée sur la captation de 99% du virus SARS-Cov-2 par les filtres HEPA en mars 2021 (INSERM U1111 – Centre International de Recherche en Infectiologie) prouve l’efficacité de tels appareils. Le purificateur d’air professionnel EOLIS Air Manager de NatéoSanté a également fait l’objet de tests en laboratoire et son efficacité contre les coronavirus a été démontrée à hauteur de 99,6%. Notons au passage que ces équipements ne font pas de différence entre les variants d’un virus et conservent, à ce titre, toutes leurs performances. 

L’avis du Conseil Scientifique du 19 juillet 2022 rappelait très justement l’influence de la transmission du SARS-CoV-2 par aérosols dans les lieux clos et soulignait l’importance de l’usage de capteurs CO2 comme indicateur de renouvellement de l’air, tout en corroborant l’efficience des purificateurs d’air, études à l’appui.

Le Conseil Scientifique ajoutait également, dans cet avis, qu’au-delà de diminuer les risques d’infections respiratoires virales ou bactériennes, le traitement de la qualité de l’air assurait de surcroît une réduction des affections allergiques, cardiovasculaires ou respiratoires associées à l’inhalation de particules et/ou de COV.

Protégez les élèves grâce au purificateur d'air professionnel NatéoSanté
De nombreuses études démontrent l’efficacité et l’intérêt des purificateurs d’air dans les écoles

Expliquer la transmission par aérosols et la prévention, aux plus jeunes et au plus grand nombre, est désormais une priorité. Au-delà des équipements à disposition, la pédagogie des comportements est essentielle dans la lutte individuelle et collective contre les composés nocifs dans l’air.

Pour rendre plus palpable ce qui est invisible, il faut commencer par le montrer. Les afficheurs de CO2 sont les premières pierres indispensables pour éveiller l’attention mais ils ne sauraient suffire.

A l’instar des outils pédagogiques/didactiques développés autour des dommages de la pollution sur l’environnement ces deux dernières décennies, ou encore du déploiement de campagnes pour une meilleure nutrition, il faut renforcer la connaissance collective sur l’air et focaliser les regards sur l’extrême nécessité d’en préserver sa qualité pour se protéger soi-même et protéger les autres.”

Thierry Ricci, président fondateur de NatéoSanté

Experte en qualité de l’air intérieur depuis plus de 13 ans, NatéoSanté apporte, à travers ses gammes de purificateurs d’air professionnels à filtre HEPA, les solutions efficaces pour débarrasser de l’air intérieur toutes les sources de pollution.

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