04/11/2024
La lutte contre les maladies nosocomiales vétérinaires grâce à EOLIS Air Manager
Dans les établissements vétérinaires, tout comme dans les hôpitaux humains, les infections nosocomiales représentent un défi sanitaire majeur. Une étude nord-américaine a évalué des taux d’infections nosocomiales de 16 % chez les chiens et de 12 % chez les chats dans des unités de soins intensifs vétérinaires1, ce qui peut être utilisé comme une estimation indicative en l’absence de données spécifiques françaises. Souvent sous-estimées, elles peuvent entraîner des conséquences graves en terme de santé animale, mais aussi des soignants, sans oublier les coûts économiques liés à leur gestion. En effet, les infections nosocomiales peuvent aggraver la morbidité des animaux hospitalisés, et dans les cas les plus graves, elles peuvent entraîner des décisions d’euthanasie lorsque le traitement devient impossible1. Face à cette réalité, l’importance d’un contrôle efficace de la qualité de l’air et des surfaces est incontournable pour réduire les risques de transmission de ces infections. Outre les bonnes pratiques d’hygiène des mains et d’isolement des animaux infectés, des solutions innovantes comme EOLIS Air Manager, un épurateur d’air professionnel performant, contribuent activement à la lutte contre ces maladies, en assainissant l’air et les surfaces, réduisant ainsi le risque de transmission.
Les infections nosocomiales en milieu vétérinaire : un risque sous-évalué
Les infections nosocomiales sont fréquentes en milieu vétérinaire et sont causées par divers agents pathogènes comme les bactéries, les virus, autres microorganismes et parfois même des parasites. En milieu vétérinaire, les infections les plus courantes incluent les infections urinaires, les infections des plaies chirurgicales et les infections respiratoires. Elles peuvent être d’origine exogène, via des contaminations croisées entre animaux ou par l’environnement, ou endogène, lorsque les microbes présents naturellement chez l’animal profitent d’une faiblesse de son système immunitaire. Parmi les micro-organismes les plus communs, on retrouve Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), les entérobactéries et des virus tels que l’Adénovirus et le Calicivirus félin (responsable de la calicivorose ou de 40% des cas de coryza).
Il est important de noter que certains agents pathogènes nosocomiaux, tels que les bactéries multirésistantes comme Escherichia coli ou Staphylococcus pseudintermedius, peuvent persister dans l’environnement de la clinique et résister aux traitements classiques, compliquant encore davantage leur éradication2.
Voici un tableau présentant quelques-unes des principales typologies d’infections nosocomiales en milieu vétérinaire et leurs caractéristiques :
Tableau 1 : Fréquence des infections post-opératoires en fonction du type de chirurgie pratiqué (Brown et al. 1997 ; Johnson et Murtaugh, 1997a; 1997b ; Vasseur et al. 1997 ; Brown, 2012). D’après Léoni (2014) modifié.
Ces infections associés aux soins sont souvent transmises via l’air ou les surfaces contaminées, notamment lors de procédures invasives comme les interventions chirurgicales. Les infections nosocomiales animales peuvent entraîner une prolongation significative du temps de guérison des animaux de compagnie, nécessitant souvent des traitements antibiotiques (parfois elles sont résistantes aux antibiotiques) supplémentaires ou des soins intensifs prolongés. Elles peuvent impacter durablement la santé des patients, tout en générant des coûts supplémentaires pour les établissements vétérinaires.
Coûts économiques de la gestion des infections
Les coûts économiques associés à la gestion des infections nosocomiales dans les cliniques vétérinaires peuvent être considérables, influençant non seulement les budgets des cliniques mais aussi les coûts supportés par les propriétaires d’animaux. La maîtrise d’un foyer d’infection peut nécessiter des dépenses substantielles pour couvrir l’isolement des patients infectés, le traitement des cas affectés, ainsi que les procédures de désinfection intensifiée des locaux et des équipements. Par exemple, en France, un foyer d’infection causé par un calicivirus félin, un virus particulièrement résistant dans l’environnement, a engendré des dépenses d’environ 50 000 € dans un centre hospitalier vétérinaire, incluant les coûts de nettoyage, d’équipement de protection pour le personnel, et de fermeture temporaire de certains services2.
Ces coûts sont également aggravés par l’interruption des services. En cas d’infection nosocomiale grave, une clinique peut être contrainte de suspendre certaines activités, ce qui entraîne une perte de revenus significative. Les traitements prolongés requis pour les animaux affectés augmentent aussi les frais de médicaments, d’hospitalisation et de soins intensifs. Par ailleurs, le recours aux antibiotiques et aux traitements spécifiques pour des infections multirésistantes entraîne des dépenses supplémentaires, en particulier lorsque les bactéries impliquées ne répondent pas aux antibiotiques de première ligne (Le Point Vétérinaire.fr)
Enfin, les conséquences à long terme sur la réputation de l’établissement ne sont pas négligeables. Une clinique vétérinaire perçue comme ayant des problèmes de gestion des infections peut perdre la confiance des propriétaires d’animaux, ce qui se traduit par une diminution de la fréquentation et, donc, une baisse des revenus futurs. Ces éléments montrent bien que, même au-delà des soins immédiats, les infections nosocomiales ont un impact financier profond, justifiant l’investissement dans des solutions de prévention comme les systèmes de purification de l’air, des protocoles de nettoyage rigoureux et une formation continue du personnel.
La contamination de l’environnement, que ce soit par des particules en suspension ou via des surfaces mal désinfectées, joue un rôle crucial dans la propagation de ces agents pathogènes. C’est pourquoi il est essentiel de mettre en place des dispositifs efficaces de prévention du risque infectieux en assainissant non seulement l’air mais aussi les surfaces dans les cabinets vétérinaires.
Bonnes pratiques pour limiter la propagation des maladies nosocomiales en clinique vétérinaire
La prévention des infections nosocomiales dans les établissements vétérinaires repose sur un ensemble de bonnes pratiques rigoureusement appliquées à chaque étape des soins, depuis l’accueil des animaux jusqu’aux procédures chirurgicales. Voici des recommandations de bonnes pratiques essentielles pour maîtriser ce risque nosocomial :
- Hygiène des mains : Se laver les mains régulièrement est crucial pour prévenir la transmission des agents pathogènes. Selon plusieurs études, la contamination des mains peut survenir dès un contact bref avec des surfaces contaminées, ce qui rend l’utilisation systématique de solutions hydroalcooliques avant et après chaque manipulation d’un animal indispensable. Des distributeurs doivent être installés dans toutes les zones critiques comme les salles de consultation et les salles de chirurgie.
- Isolement des animaux infectés : L’isolement des animaux atteints de maladies infectieuses est une mesure clé pour limiter la propagation des agents pathogènes au sein de la clinique. Les animaux suspects ou confirmés porteurs d’agents infectieux doivent être séparés dans des zones dédiées, idéalement avec un accès distinct pour éviter les croisements de flux avec les autres patients et le personnel. Cette mesure permet de contrôler efficacement la diffusion de bactéries résistantes aux antibiotiques ou de virus persistants comme le Calicivirus félin, qui peut rester infectieux sur les surfaces pendant plusieurs jours.
- Gestion des flux de circulation : L’organisation des flux dans l’établissement vétérinaire joue un rôle essentiel dans la prévention des contaminations croisées. Les flux d’animaux « propres » (non infectés) et « sales » (suspects ou infectés) doivent être strictement séparés. Cela peut se faire spatialement, avec des parcours distincts, ou temporellement, en planifiant les soins des animaux infectés après ceux des autres. Une attention particulière doit être portée aux zones critiques comme les blocs opératoires, où l’accès doit être limité au personnel strictement nécessaire pour minimiser les risques d’introduction d’agents pathogènes.
- Désinfection rigoureuse des surfaces et équipements : Les surfaces en contact avec les animaux doivent être désinfectées régulièrement à l’aide de produits détergents-désinfectants adaptés. Le nettoyage doit être réalisé du plus propre au plus sale pour éviter la dissémination des micro-organismes. Les équipements médicaux utilisés pour les interventions invasives, comme les cathéters ou instruments chirurgicaux, doivent également faire l’objet d’une désinfection stricte après chaque utilisation.
- Contrôle de la qualité de l’air et des surfaces : La maîtrise de la qualité de l’air dans les zones sensibles telles que les blocs opératoires, le chenil ou la salle d’endoscopie peut réduire les risques d’infections aéroportées. Des systèmes de purification d’air, comme l’EOLIS Air Manager, permettent de limiter la présence de particules infectieuses dans l’air et assainit également les surfaces. Des contrôles réguliers des points critiques, comme les surfaces à haut contact et les équipements médicaux, peuvent également aider à identifier et éliminer les sources de transmission croisée avant qu’elles ne se propagent.
Ces bonnes pratiques constituent la base d’une stratégie de biosécurité efficace, visant à protéger à la fois les animaux soignés, le personnel et les autres patients des infections nosocomiales.
Tableau 2 : Exemple de mode d’évaluation du niveau de risque de biocontamination dans un établissement vétérinaire. Pour chaque type de risque, un score de 0,5 à 3 est affecté selon le niveau de risque dans la pièce. Le risque de biocontamination global est évalué en multipliant les scores des différents types de risque (d’après Keck et al. 2017). Les niveaux de risque sont déterminés ainsi : niveau 1 (blanc) : score <1 ; niveau 2 (orange) : score 1-3 ; niveau 3 (rouge) : score ≥3)
EOLIS Air Manager : une solution globale pour assainir l’air et les surfaces
Grâce à la fonction Deep Clean, EOLIS Air Manager permet un nettoyage rapide et en profondeur des surfaces et textiles, sans produits chimiques. Ce procédé est non seulement respectueux de l’environnement, mais il garantit également une réintégration sécurisée des locaux après seulement une heure de traitement. Cela en fait une solution idéale pour les laboratoires d’analyse ou de recherches, les établissements de santé, les cliniques vétérinaires, et tous les environnements nécessitant un assainissement régulier.
Pour répondre aux besoins spécifiques des cabinets et cliniques vétérinaires, NatéoSanté a conçu l’EOLIS Air Manager, un purificateur d’air professionnel performant, capable d’assainir à la fois l’air ambiant et les surfaces dans un environnement complexe grâce à sa fonction exclusive Deep Clean.
Une réduction des risques aéroportés
EOLIS Air Manager réduit la quantité de particules contaminantes en suspension dans l’air grâce à sa combinaison unique de technologies :
- Un préfiltres biocide,
- Un filtre HEPA H13 médical certifié EN1822-4,
- Des lampes UV-C germicides OSRAM PURITEC® HNS®(Performance EOLIS Air Manager).
Ces technologies permettent également d’éliminer en continu les micro-organismes pathogènes présents dans l’air, réduisant ainsi le risque d’infections aéroportées. Cela est particulièrement crucial dans les salles d’opération et les espaces où des animaux malades et contagieux sont isolés, limitant ainsi la propagation des maladies nosocomiales animales.
Un assainissement complet des surfaces avec la fonction Deep Clean
En plus de purifier l’air, la fonction brevetée Deep Clean de l’EOLIS Air Manager à base d’oxygène actif assainit également les surfaces de manière rapide et efficace. Testée selon la norme NF EN 17272 : 2020 par le laboratoire indépendant Eurofins, cette technologie permet de réduire jusqu’à 99% des virus présents sur les surfaces et jusqu’à 90% des bactéries après seulement une heure de traitement dans une pièce de 50 m³ sans présence humaine ou animale.
Cette fonction est particulièrement utile dans les cliniques vétérinaires, où les virus comme le Norovirus murin et l’Adénovirus de type 2, responsables d’infections gastro-intestinales et respiratoires, peuvent survivre longtemps sur les surfaces contaminées. Le traitement à l’oxygène actif permet de nettoyer non seulement les surfaces visibles, mais aussi les zones difficiles d’accès et les textiles, sans utilisation de produits chimiques agressifs. Après seulement une heure, la pièce est sécurisée et peut être réintégrée sans danger.
Une solution adaptée aux besoins vétérinaires
L’utilisation de dispositifs de traitement de l’air comme l’EOLIS Air Manager s’intègre parfaitement dans les mesures de biosécurité recommandées pour les établissements vétérinaires. En effet, comme souligné dans les études sur la maîtrise des infections nosocomiales, la gestion de l’air et des surfaces est essentielle pour interrompre la chaîne de transmission2. EOLIS Air Manager offre ainsi une solution complète pour améliorer la qualité de l’environnement en milieu vétérinaire, tant pour la sécurité des animaux que pour celle des équipes soignantes.
Conclusion : NatéoSanté, partenaire de la biosécurité en milieu vétérinaire
En proposant des technologies de pointe telles que EOLIS Air Manager, NatéoSanté s’engage à accompagner les cliniques vétérinaires dans leur contrôle des infections nosocomiales. Grâce à une purification continue de l’air et un assainissement efficace des surfaces avec la fonction Deep Clean, EOLIS Air Manager offre une protection globale et contribue à maintenir un environnement sain et sécurisé, tant pour les animaux que pour les professionnels de la santé vétérinaire.
Sources :
- Ruple-Czerniak A, Aceto HW, Bender JB, Paradis MR, Shaw SP, Van Metre DC, Weese JS, Wilson DA, Wilson JH, Morley PS. Using syndromic surveillance to estimate baseline rates for healthcare-associated infections in critical care units of small animal referral hospitals. J Vet Intern Med. 2013; 27: 1392-9.
- Keck N. et Bernard F., Prévention des infections nosocomiales chez les animaux de compagnie par la biosécurité dans les établissements de soins vétérinaires, Bull. Acad. Vét. France — 2017 – Tome 170 – N°2