01/10/2024
Le CO2 : qu’est-ce que c’est, les dangers sur la santé et pourquoi le mesurer ?
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18 juin 2024
Qu’est-ce que le CO2 ?
D’où vient le dioxyde de carbone ?
Le dioxyde de carbone (CO2), également connu sous les noms de « Gaz carbonique » ou « Anhydride carbonique », est un gaz présent naturellement dans l’atmosphère et joue un rôle crucial dans le cycle du carbone.
Il est généré par des processus biologiques, comme la respiration des êtres vivants et la décomposition des matières organiques, ainsi que par des activités humaines telles que la combustion de combustibles fossiles.
Différence entre le monoxyde de carbone et le dioxyde de carbone
Il est essentiel de ne pas confondre le monoxyde de carbone (CO) avec le dioxyde de carbone (CO2).
Le CO est un gaz toxique, inodore et incolore, produit par la combustion incomplète de combustibles fossiles, pouvant être mortel en cas d’exposition prolongée dans des espaces mal ventilés. En revanche, le CO2 est un composant naturel de l’atmosphère.
Lien entre le CO2 et notre santé
L’émission de CO2 dans l’atmosphère constitue un enjeu majeur pour l’équilibre de notre planète, mais une exposition excessive en intérieur peut également présenter des risques pour la santé humaine. Une concentration élevée de CO2 peut entraîner des symptômes tels que des maux de tête, de la fatigue, une diminution de la concentration, des capacités cognitives, et une augmentation de la fréquence des infections respiratoires.
Actuellement, il n’existe aucune solution technologique pour éliminer le CO2 d’une pièce à l’exception de certaines applications industrielles. L’aération (renouvellement de l’air) reste la seule méthode efficace pour ramener le taux de CO2 à un niveau acceptable. Toutefois, il est crucial de savoir quand le taux de CO2 devient trop élevé. En tant que molécule invisible et inodore, le CO2 ne peut être détecté et mesuré qu’à l’aide de capteurs spécifiques.
Le visuel ci-dessus illustre niveaux de concentration en dioxyde de carbone (CO2) dans l’air, mesurés en parties par million (ppm), et leurs impacts sur la qualité de l’air intérieur. Il précise également le seuil de CO2 à partir duquel il devient essentiel d’aérer la pièce.
À des concentrations de 400 ppm, l’air extérieur est considéré comme excellent. Lorsque la concentration en CO2 atteint 600 ppm, la qualité de l’air est encore bonne.
Cependant, entre 600 et 1 000 ppm, la qualité de l’air devient moyenne, indiquant qu’il est temps d’aérer vos espaces clos pour maintenir un environnement sain.
Le taux de CO2 maximum dans une pièce correspond à 1 000 ppm, la qualité de l’air est qualifiée de mauvaise, et au-delà de 2 000 ppm, elle est critique, présentant un risque pour la santé.
Ces recommandations, émises par le Haut Conseil de la santé publique, soulignent l’importance d’une bonne ventilation et d’une aération suffisante pour prévenir les effets néfastes du CO2 sur la santé.
Utiliser des capteurs de CO2 permet de détecter ces niveaux et d’agir en conséquence pour garantir une bonne qualité de l’air intérieur.
Air Coach : La solution innovante de NatéoSanté pour surveiller la qualité de l’air intérieur
NatéoSanté a développé Air Coach, un moniteur de qualité de l’air intérieur qui mesure en temps réel le taux de dioxyde de carbone (CO2) dans l’air. Équipé de capteurs à technologie infrarouge NDIR, reconnus comme les plus fiables du marché, Air Coach devient un compagnon indispensable pour prendre les mesures appropriées en cas de dépassement des seuils de sécurité.
Ce mesureur de CO2 est précieux dans divers environnements : à la maison, au bureau, à l’école, dans les crèches, et dans les Établissements Recevant du Public (ERP). Il est particulièrement utile dans les écoles et crèches, où un décret impose la mesure en temps réel de la concentration en CO2 et l’installation d’indicateurs de confinement pour optimiser les pratiques d’aération.
Avec Air Coach, vous pouvez garantir un environnement sain et sécuritaire, répondant aux exigences réglementaires et protégeant la santé des occupants.
En situation Covid-19, un capteur CO2 est aussi un bon moyen de penser à aérer de façon régulière
« Le CO2 est un gaz exhalé par la respiration humaine, explique le quotidien Le Monde dans un article daté du 16/10/2020. La variation de la concentration de ce gaz permet donc de mesurer l’effet d’une ventilation mécanique ou manuelle par l’ouverture des portes et fenêtres, tout comme elle renseigne sur la présence d’humains dans la pièce.»
« Dès qu’on met un capteur dans une salle indiquant la concentration de CO2, cela crée des réflexes pour ventiler », précise Benoit Semin, chercheur au CNRS, dans cette même publication. S’il s’agit d’un réflexe de bon sens, il n’existe pas encore de seuil d’alerte déterminé d’un point de vue scientifique, pour corréler niveau de CO2 et risque potentiel accru de transmission du virus Covid 19 via propagation dans l’air intérieur.
« La réponse est pour l’instant impossible à donner, car personne ne sait quelle charge virale est contaminante et, a fortiori, quelle concentration dans l’air serait risquée », écrit Le Monde. Dans cette attente, il convient de continuer à contrôler et maintenir le niveau de CO22 à un seuil acceptable et d’aérer quand cette valeur est dépassée.
Quel rôle joue le CO2 dans la pollution de l’air extérieur ?
Bien que naturellement présent, le CO2 s’accumule excessivement dans l’atmosphère en raison des activités humaines, aggravant ainsi le réchauffement climatique et l’acidification des océans.
Dans son dernier rapport, le GIEC souligne que les activités humaines ont provoqué un réchauffement climatique sans précédent, entraînant une augmentation de la température moyenne de la surface de la Terre de 1,1 °C par rapport à l’ère préindustrielle.
Quel que soit le scénario d’émission envisagé, le GIEC prévoit que le réchauffement planétaire atteindra 1,5 °C dès le début des années 2030.
Pour limiter ce réchauffement à 1,5 °C ou 2 °C, il est impératif d’accélérer et d’intensifier immédiatement la réduction des émissions en :
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- Ramenant les émissions nettes mondiales de CO2 à zéro
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- Diminuant drastiquement les autres gaz à effet de serre.
Des solutions sont envisagées dans l’objectif de ralentir les impacts que ces émissions produisent :
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- La diminution de la consommation et des énergies fossiles
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- La production et l’utilisation d’énergies décarbonées
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- La rénovation énergétique et la construction à énergie passive
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- L’utilisation de mobilités vertes et douces
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- La diminution des déchets et de la pollution
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- La mise en avant de l’agroécologie, plantation d’arbres, la réutilisation de l’eau
En parallèle, des techniques voient le jour dans le but de réduire ou éliminer le CO2 à sa source. Deux méthodes existent aujourd’hui :
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- Le captage et le stockage du carbone (CSS)
Principe de captation en sortie d’usines du carbone émis par la combustion des énergies fossiles. A savoir qu’en Europe, le projet CASTOR lancé en 2004 visait d’ores et déjà à développer des technologies de capture du CO2.
Actuellement, environ trente installations sont opérationnelles à travers le monde, principalement aux États-Unis, et permettent de capturer 40 millions de tonnes de CO2 par an. Selon le scénario Net Zero Emission by 2050 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’objectif est de capturer annuellement 7,6 gigatonnes de CO2 d’ici 2050, grâce aux avancées technologiques dans le domaine du captage.
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- Le captage direct dans l’air (DAC)
Principe d’extraction du CO2 une fois présent dans l’air via des systèmes de ventilation et procédés chimiques. Cette technique est néanmoins plus complexe en raison de sa consommation énergivore et couteuse.
L’ensemble de ces recherches représente un investissement financier conséquent, en plus de nécessiter d’une haute consommation d’énergie. En parallèle, les questionnements liés au stockage et à la réutilisation de ce dioxyde de carbone restent en suspens.