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Quelques idées reçues sur la pollution de l’air

Blog Conseils Qualité de l’air Santé

30 avril 2020

1 – Dans ma voiture, je suis à l’abri de la pollution au moins…

FAUX !

A noter également, lorsque l’on circule derrière un poids-lourd, la quantité de particules et d’oxyde d’azote est multipliée par 4. Et bien que suivre une voiture diesel équipée d’un filtre à particules n’augmente pas la concentration de particules au sein de l’habitacle, cela multiplie par 2 celle du dioxyde d’azote. On inhale ainsi quotidiennement des gaz d’échappement composés de particules de carbone, de monoxyde de carbone, d’hydrocarbures imbrûlés et des poussières en suspension dans l’air (comme les résidus de pneus et de freins, des pollens…). À cette pollution extérieure qui s’infiltre dans l’habitacle, s’ajoute la pollution intérieure des véhicules : composés organiques volatils (qui émanent des colles, peintures, vernis, matières plastiques, etc), bactéries, virus, poussières, moisissures…
Il est d’ailleurs recommandé d’ouvrir les fenêtres dès que possible pour aérer l’air intérieur de la voiture afin de limiter l’inhalation de toutes ces particules fines et gaz toxiques.

2 – Qu’il fait bon de respirer l’air pur de la campagne !

FAUX !

Méfiez-vous de la combustion de déchets verts également : 50 kg brûlés équivaudraient à rouler 6 000 km avec un véhicule diesel ! Dans la région des Pays de la Loire par exemple, les épisodes de pollution concernent autant les villes que les espaces ruraux. « C’est la morphologie du territoire qui explique cela, avec peu de communes en cuvette, et des masses d’air chargées qui se déplacent très facilement », explique Laurent Gérault, président d’Air Pays de la Loire.
On ne peut donc pas toujours considérer l’air de la campagne comme étant « plus pur » que celui de la ville.

3 – Lors d’un pic de pollution, j’aère

VRAI !

Même en cas de pic de pollution, il est fortement conseillé d’aérer et de ventiler son intérieur. Il faut le faire aux moments de la journée où la pollution est faible (généralement tôt le matin et/ou en fin de journée). Et rappelez-vous que l’air extérieur n’est pas la seule source de pollution ! Votre air intérieur peut être lui-même 8 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur (peinture, poussières, micro-organismes, allergènes…).
A noter également qu’aérer reste le moyen le plus rapide de renouveler son air intérieur et donc de limiter la concentration en CO2 dans votre logement. Rappelons qu’une concentration trop élevée et sur une longue durée de ce gaz peut être à l’origine de nombreux symptômes : fatigue, manque de concentration, irritation des yeux, maux de tête…
Attention tout de même à la nuance entre renouveler son air intérieur et le purifier.
Si renouveler l’air permet de réduire efficacement la concentration en CO2 dans votre intérieur, cette action laisse aussi la pollution extérieure pénétrer dans votre logement. Purifier son air intérieur reste donc le seul moyen pour agir efficacement sur l’intégralité des polluants présents dans votre maison.

4 – Il est fortement recommandé de limiter son activité physique lors de pics de pollution

VRAI !

Si les salles les plus récentes sont en général dotées d’un système de ventilation adapté, les plus anciennes salles sont plutôt à éviter. Effectivement, un système de ventilation mal entretenu associé à une pièce peu ventilée participent à l’augmentation de l’asthme chez les personnes qui les fréquentent.

5 – Un purificateur d’air ne capture efficacement que les particules

FAUX !

Pour s’assurer des performances d’un purificateur d’air, rien ne vaut des tests neutres effectués par des laboratoires indépendants.
Plus d’informations sur les résultats des purificateurs d’air NatéoSanté.
* Les particules en suspension notées « PM » en anglais pour « Particulate matter », le chiffre suivant représente leur taille. Par exemple : « PM10 » désigne les particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres

Plus d'informations sur les particules fines

6 – Porter un masque protège efficacement contre la pollution de l’air extérieur

FAUX !

Les masques chirurgicaux, les masques utilisés pour bricoler ou bien encore les écharpes ne sont pas conçus pour se protéger correctement de la pollution de l’air. Quant aux masques dits « antipollution » (dotés de filtres), ils sont efficaces en laboratoire mais pas forcément en conditions réelles. En effet, leur efficacité est réduite du fait d’une mauvaise adaptation du masque au visage (taille inappropriée, barbe…), d’un manque d’entretien du masque ou encore de l’augmentation du rythme respiratoire pendant une activité physique. D’autre part, ces masques sont généralement conçus pour lutter contre un seul polluant, généralement les particules. Or, la pollution de l’air ne se limite pas aux particules en suspension dans l’air, elle est constituée également de particules et de composés gazeux, de micro-organismes, etc.

7 – Les victimes de la pollution de l’air se multiplient

VRAI !

D’après Santé publique France, l’exposition aux particules fines réduit l’espérance de vie de 8,2 mois et est à l’origine de 48 000 décès prématurés chaque année.
Les chiffres ne s’arrêtent pas là malheureusement… A l’échelle mondiale, la pollution de l’air tue 600 000 enfants par an.
Un fléau d’envergure mondiale auquel nous devons donc tous être sensibles et en limiter la propagation à notre échelle de citoyen !

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