25/07/2024
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21 janvier 2021
Tour d’horizon de la QAI pour prévenir au mieux la pollution intérieure et respirer dans un environnement sain. Polluants les plus courants, surveillance et mesure avec une réglementation spécifique dans les établissements recevant du public (ERP) mineur, recommandations de bon sens sur la ventilation ainsi que l’aération… et rôle complémentaire des purificateurs d’air professionnels pour un dispositif complet.
Entre le logement, les moyens de transport, le lieu de travail pour les adultes, l’école, le collège, le lycée, les établissements d’enseignement supérieur ou l’Université pour les plus jeunes… Nous passons en climat tempéré plus de 80% de notre temps dans des environnements clos, voire 90% pour les enfants.
Depuis le début des années 2000, la Qualité de l’Air Intérieur, ou QAI pour son abréviation, a fait l’objet d’une prise en considération croissante jusqu’à s’imposer comme un réel enjeu de santé publique. Dans une note publiée le 15 décembre 2020, le ministère de la transition écologique estime ainsi à « 19 milliards d’euros par an le coût socio-économique direct et induit d’une mauvaise QAI ».
Ce chiffre est issu d’une étude menée en France en 2014, la première de ce type dans l’Hexagone. Six polluants avaient alors été retenus : le benzène, le radon, le trichloréthylène, le monoxyde de carbone, les particules et la fumée de tabac environnementale.
Avec l’apparition du coronavirus SARS Cov-2, susceptible de se transmettre par les aérosols pour causer la maladie Covid-19, la QAI a pris encore plus d’importance sur le plan sanitaire. Tant dans la sphère privée que publique. Aérer et ventiler une pièce sont devenus une forme de gestes barrières dans les espaces clos et collectifs tels que les salles de classe, d’enseignement ou de formation, les bureaux collectifs.
L’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) en dresse un inventaire représentatif dans une publication récente consacrée à l’évaluation des risques liés à la pollution de l’air intérieur. Elle les classe en trois catégories :
Une liste exhaustive par catégories, intégrant les virus et bactéries, est disponible sur le site de l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI).
Notons que les particules fines PM2.5 viennent, par ailleurs, d’être prises en compte dans le nouvel indice de qualité de l’air (IQA) ATMO au 1er janvier 2021, en complément du dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (N02), ozone (O3) et particules fines PM10 qui figuraient déjà dans le calcul quotidien.
La qualité de l’air intérieur respiré a un impact direct sur notre bien-être et notre santé. Ce constat, aujourd’hui partagé par le plus grand nombre, est en phase avec l’une des valeurs fondatrices de NatéoSanté : « Redonner à l’air son rôle essentiel : nous permettre de respirer, de travailler, de vivre en toute sérénité ! » De la simple gêne à l’apparition d’allergies respiratoires, d’asthme ou de cancers, la QAI doit être considérée au quotidien avec sérieux.
Depuis la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010, le contrôle de la QAI dans certains Etablissements Recevant du Public (ERP) mineur est une obligation. Sa mise en œuvre, tous les 7 ans, incombe au propriétaire ou à l’exploitant du lieu concerné.
Cette surveillance comprend deux volets :
Le déploiement de ces contrôles obligatoires a été étalé dans temps :
Dans ses recommandations générales, l’ANSES insiste d’abord sur les efforts à mener en amont : il faut limiter les émissions à la source (matériaux de construction, produits de décoration et meubles pouvant relâcher des émissions volatiles ou semi-volatiles, type de chauffage, etc.) et veiller à la bonne aération des espaces intérieurs.
Les professionnels du bâtiment ont décidé de s’emparer de cette question au travers du projet Air’Acteurs, piloté par le CEREMA (Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement). Il « vise à structurer durablement un dispositif national de qualification des professionnels de la ventilation et de la qualité de l’air intérieur », comme l’explique Le Moniteur. Le programme est doté d’un budget de 3,8 millions d’euros. Près de 200 000 artisans sont concernés. Il mise sur la formation et les outils numériques. Il devrait être lancé en septembre 2021 pour quatre ans.
Il convient de séparer les purificateurs d’air grand public et professionnels. Les premiers sont des modèles de confort qui agissent principalement contre les pollens. Les seconds, comme la gamme EOLIS Air Manager, sont des épurateurs d’air au large spectre de traitement. En service, les appareils NatéoSanté garantissent l’innocuité.
EOLIS Air Manager procède en quatre ou cinq étapes (schéma ci-dessus) pour dépolluer l’air intérieur :
Si vous relevez d’un ERP accueillant du public mineur, ce contrôle de la qualité de l’air intérieur est encadré par la loi du 12 juillet 2010, comme cela été évoqué précédemment.
Si tel n’est pas le cas, il existe des appareils individuels comme ceux proposés par NatéoSanté pour mesurer le taux de CO2 ainsi que celui des COV et particules fines.
Pourquoi mesurer ? Pour avoir un état des lieux et mettre en œuvre les actions les plus adaptées : qu’il s’agisse d’ouvrir les fenêtres de son salon à intervalles réguliers ou d’envisager, en situation professionnelle, une stratégie globale (diagnostic QAI) pour garantir la bonne santé de vos collaborateurs, jusqu’à l’apport d’un purificateur d’air.
Au regard du risque possible et désormais admis de contamination au SARS-CoV-2 par aérosols, les lieux clos qui favorisent la proximité entre les humains sont potentiellement à risques. C’est l’une des motivations de la fermeture longue des bars et restaurants pour éviter brassage et contact.
En entreprises, même en respectant le protocole sanitaire en vigueur, dont la version actualisée a été publiée le 9 août 2021, le port du masque, la distanciation physique et les gestes barrières, l'installation d’un détecteur de CO2 dans une salle de réunion ou un plateau de coworking permettra de surveiller en temps réel le seuil d’alerte. En effet, la charge en CO2 augmente avec le nombre de personnes présentes, tout comme la charge d’aérosols, ce qui accroît donc le risque de transmission d’agents pathogènes dans l’air. Ce qui boucle la boucle de la surveillance QAI !