Tour d’horizon de la QAI pour prévenir au mieux la pollution intérieure et respirer dans un environnement sain. Polluants les plus courants, surveillance et mesure avec une réglementation spécifique dans les établissements recevant du public (ERP) mineur, recommandations de bon sens sur la ventilation ainsi que l’aération… et rôle complémentaire des purificateurs d’air professionnels pour un dispositif complet.

Entre le logement, les moyens de transport, le lieu de travail pour les adultes, l’école, le collège, le lycée, les établissements d’enseignement supérieur ou l’Université pour les plus jeunes… Nous passons en climat tempéré plus de 80% de notre temps dans des environnements clos, voire 90% pour les enfants.

Depuis le début des années 2000, la Qualité de l’Air Intérieur, ou QAI pour son abréviation, a fait l’objet d’une prise en considération croissante jusqu’à s’imposer comme un réel enjeu de santé publique. Dans une note publiée le 15 décembre 2020, le ministère de la transition écologique estime ainsi à « 19 milliards d’euros par an le coût socio-économique direct et induit d’une mauvaise QAI ».

Ce chiffre est issu d’une étude menée en France en 2014, la première de ce type dans l’Hexagone. Six polluants avaient alors été retenus : le benzène, le radon, le trichloréthylène, le monoxyde de carbone, les particules et la fumée de tabac environnementale.

Avec l’apparition du coronavirus SARS Cov-2, susceptible de se transmettre par les aérosols pour causer la maladie Covid-19, la QAI a pris encore plus d’importance sur le plan sanitaire. Tant dans la sphère privée que publique. Aérer et ventiler une pièce sont devenus une forme de gestes barrières dans les espaces clos et collectifs tels que les salles de classe, d’enseignement ou de formation, les bureaux collectifs.

Quels sont les polluants les plus courants dans l’air intérieur ?

L’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) en dresse un inventaire représentatif dans une publication récente consacrée à l’évaluation des risques liés à la pollution de l’air intérieur. Elle les classe en trois catégories :

  • Polluants chimiques :
    • Composés organiques volatils COV,
    • Oxydes d’azote Nox,
    • Monoxyde de carbone CO,
    • Hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP,
    • Phtalates, etc.
  • Bio contaminants :
    • Moisissures,
    • Allergènes domestiques issus des acariens, animaux domestiques et blattes,
    • Pollens, etc. 
  • Polluants physiques /
    • Particules fines PM2.5 et PM10,
    • Fibres d’amiante,
    • Fibres minérales artificielles, etc.

Une liste exhaustive par catégories, intégrant les virus et bactéries, est disponible sur le site de l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI).

Notons que les particules fines PM2.5 viennent, par ailleurs, d’être prises en compte dans le nouvel indice de qualité de l’air (IQA) ATMO au 1er janvier 2021, en complément du dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (N02), ozone (O3) et particules fines PM10 qui figuraient déjà dans le calcul quotidien.

La qualité de l’air intérieur respiré a un impact direct sur notre bien-être et notre santé. Ce constat, aujourd’hui partagé par le plus grand nombre, est en phase avec l’une des valeurs fondatrices de NatéoSanté : « Redonner à l’air son rôle essentiel : nous permettre de respirer, de travailler, de vivre en toute sérénité ! » De la simple gêne à l’apparition d’allergies respiratoires, d’asthme ou de cancers, la QAI doit être considérée au quotidien avec sérieux.

Quelle est la réglementation qualité de l’air intérieur ?

Depuis la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010, le contrôle de la QAI dans certains Etablissements Recevant du Public (ERP) mineur est une obligation. Sa mise en œuvre, tous les 7 ans, incombe au propriétaire ou à l’exploitant du lieu concerné.

Cette surveillance comprend deux volets :

  • Évaluation des moyens d’aération,
  • Campagnes de mesures par des organismes accrédités ou déploiement d’un plan d’actions de prévention relatives aux quatre polluants réglementaires :
    • Formaldéhyde,
    • Benzène,
    • Dioxyde de carbone,
    • Tétrachloroéthylène ou perchloréthylène (dans certains cas comme la présence jouxtante d’un pressing).

Le déploiement de ces contrôles obligatoires a été étalé dans temps :

  • Avant le 1er janvier 2018 : établissements d’accueil collectifs d’enfants de moins de 6 ans, écoles maternelles et élémentaires
  • Avant le 1er janvier 2020 : collèges, lycées et accueils de loisirs sans hébergement
  • Avant le 1er janvier 2023 : autres établissements mentionnés au titre II de l’article R.221-30 du code l’environnement

Comment améliorer la qualité de l’air intérieur ?

Dans ses recommandations générales, l’ANSES insiste d’abord sur les efforts à mener en amont : il faut limiter les émissions à la source (matériaux de construction, produits de décoration et meubles pouvant relâcher des émissions volatiles ou semi-volatiles, type de chauffage, etc.) et veiller à la bonne aération des espaces intérieurs.

Les professionnels du bâtiment ont décidé de s’emparer de cette question au travers du projet Air’Acteurs, piloté par le CEREMA (Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement). Il « vise à structurer durablement un dispositif national de qualification des professionnels de la ventilation et de la qualité de l’air intérieur », comme l’explique Le Moniteur. Le programme est doté d’un budget de 3,8 millions d’euros. Près de 200 000 artisans sont concernés. Il mise sur la formation et les outils numériques. Il devrait être lancé en septembre 2021 pour quatre ans.

QAI : un purificateur d’air est-il efficace ?

Il convient de séparer les purificateurs d’air grand public et professionnels. Les premiers sont des modèles de confort qui agissent principalement contre les pollens. Les seconds, comme la gamme EOLIS Air Manager, sont des épurateurs d’air au large spectre de traitement. En service, les appareils NatéoSanté garantissent l’innocuité.

Schéma de purification de l’air intérieur selon EOLIS Air Manager, purificateur d’air professionnel par NatéoSanté

EOLIS Air Manager procède en quatre ou cinq étapes (schéma ci-dessus) pour dépolluer l’air intérieur :

  • 1/ Préfiltre lavable et amovible : il capte les poussières de plus grande taille. Le biocide qui imprègne sa surface entraîne par contact la destruction des bactéries, virus, acariens, et spores. Il est certifié selon les normes NF EN ISO 18184:2019 et NF G39-011,
  • 2/ Filtre HEPA de qualité médicale : en série, le filtre H13 est efficace sur 99,97 % des particules (dont les particules fines PM2.5 et PM10) ainsi que les virus à 0,1 µm (99,99 % jusqu’à 0,3 µm). L’efficacité d’EOLIS Air Manager contre les coronavirus a été testée en laboratoire indépendant et démontrée à 99,6%,
  • 3/ Filtre à charbon actif : il est à très haute densité. Sa mission : neutraliser les polluants chimiques dont les gaz par absorption,
  • 4/ Oxydation : détruit les gaz absorbés,
  • 5/ Oxygène actif (optionnel) : il agit en profondeur sur les odeurs tenaces et les micro-organismes comme les bactéries, les virus, les acariens, etc.

Comment mesurer la qualité de l’air intérieur ?

Photo d'une salle de classe avec des élèves en train d'étudier
Pour les ERP recevant du public mineur, comme un collège ou lycée, le contrôle de la QAI est réglementé

Si vous relevez d’un ERP accueillant du public mineur, ce contrôle de la qualité de l’air intérieur est encadré par la loi du 12 juillet 2010, comme cela été évoqué précédemment.

Si tel n’est pas le cas, il existe des appareils individuels comme ceux proposés par NatéoSanté pour mesurer le taux de CO2 ainsi que celui des COV et particules fines

Pourquoi mesurer ? Pour avoir un état des lieux et mettre en œuvre les actions les plus adaptées : qu’il s’agisse d’ouvrir les fenêtres de son salon à intervalles réguliers ou d’envisager, en situation professionnelle, une stratégie globale (diagnostic QAI) pour garantir la bonne santé de vos collaborateurs, jusqu’à l’apport d’un purificateur d’air.

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Existe-t-il un lien entre détecteur CO2 et prévention du risque Covid-19 en intérieur ?

Au regard du risque possible et désormais admis de contamination au SARS-CoV-2 par aérosols, les lieux clos qui favorisent la proximité entre les humains sont potentiellement à risques. C’est l’une des motivations de la fermeture longue des bars et restaurants pour éviter brassage et contact.

En entreprises, même en respectant le protocole sanitaire en vigueur, dont la version actualisée a été publiée le 9 août 2021, le port du masque, la distanciation physique et les gestes barrières, l’installation d’un détecteur de CO2 dans une salle de réunion ou un plateau de coworking permettra de surveiller en temps réel le seuil d’alerte. En effet, la charge en CO2 augmente avec le nombre de personnes présentes, tout comme la charge d’aérosols, ce qui accroît donc le risque de transmission d’agents pathogènes dans l’air. Ce qui boucle la boucle de la surveillance QAI !